Le dépistage du VIH peut être réalisé gratuitement sans ordonnance depuis le 1er janvier 2022.
C’EST QUOI ?
C’est le Virus de l’Immunodéficience Humaine.
Lorsqu’une personne est infectée par ce virus, ce dernier envahit et détruit progressivement les lymphocytes T CD4+, globules blancs essentiels au bon fonctionnement du système immunitaire. Cela affaiblit progressivement le système immunitaire, laissant le corps vulnérable à diverses infections et maladies dont les maladies que l’on appelle « opportunistes » (normalement bénignes chez un patient avec un système immunitaire compétent).
COMMENT SE FAIT LA TRANSMISSION ?
Le VIH se transmet principalement par contact avec certains liquides corporels infectés, tels que le sang, le sperme, les sécrétions vaginales ou le lait maternel.
Les modes de transmission les plus courants sont les rapports sexuels non protégés et le partage de seringues contaminées parmi les utilisateurs de drogues injectables. Il peut également être transmis de la mère à l’enfant pendant la grossesse, l’accouchement ou l’allaitement en cas d’absence de traitement de la maman.
Attention, en cas de rapports sexuels non protégés, le VIH n’est pas la seule infection sexuellement transmissible. Pour plus d’informations, consultez notre page dédiée, cliquez ici.
QUELLES SONT LES ÉTAPES DE LA MALADIE ?
L’infection évolue en 3 phases :
- La primo-infection : souvent asymptomatique ou d’aspect anodin. Possible état grippal environ 1 à 4 semaines après la contamination.
- La phase asymptomatique : le sujet ne présente aucun signe clinique. Le système immunitaire contrôle partiellement la multiplication du virus. Cette phase peut durer plusieurs années. Le patient est à ce stade séropositif, c’est-à-dire qu’il produit des anticorps dirigés contre le virus.
- Le stade SIDA (syndrome d’immunodéficience acquise) : le système immunitaire du patient est dépassé et il est démuni contre les infections dites « opportunistes » (tuberculose, infections sévères à champignons, parasites (forme grave de toxoplasmose par exemple) ou virus (cytomégalovirus par exemple) ).
COMMENT DÉPISTE-T-ON CE VIRUS ?
- Sur une simple prise de sang par la recherche combinée des anticorps et d’un antigène spécifiques du VIH (VIH 1 et 2). Le dépistage peut être réalisé au plus tôt 15j après une situation à risques mais il est préférable d’attendre 6 semaines. En cas de positivité, un test de confirmation est réalisé sur le même prélèvement.
- La sérologie positive ne sera validée qu’après confirmation sur un deuxième prélèvement.
Chez un patient séropositif, le suivi sera également réalisé via une charge virale. Elle correspond à la quantification du virus dans le sang du patient. Si la charge virale est indétectable depuis au moins 6 mois, le risque de transmission est inexistant.
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Y A-T-IL UN TRAITEMENT ?
Actuellement la maladie ne peut être guérie, mais des traitements antirétroviraux, si pris suffisamment tôt, permettent de stabiliser l’état du patient en contrôlant la multiplication du virus et en restaurant son système immunitaire. Ils permettent de maintenir un taux correct de lymphocytes T CD4+ afin d’empêcher l’évolution de la maladie vers un stade SIDA. L’espérance de vie d’un patient infecté par le VIH est considérablement allongée avec une bonne prise en charge thérapeutique.
Le PrEP (Prophylaxie Pré-Exposition) : consiste à prendre un médicament antirétroviral de manière continue ou discontinue pour éviter d’être contaminé(e) par le VIH. Cette prévention s’adresse aux personnes non infectées par le VIH mais qui sont à haut risque de contracter l’infection, notamment par des conduites à risque sans utilisation systématique du préservatif. Il est nécessaire de se rapprocher de son médecin pour obtenir une prescription ou directement auprès d’un centre de dépistage.